Devant l’essor de l’immobilier et la difficulté de trouver le bien idéal, vous cherchez peut-être à explorer de nouvelles pistes. Actuellement, l’une des options qui fait beaucoup parler d’elle est le viager. Que vous soyez vendeur ou acheteur, le viager présente de nombreux avantages.
C’est un système qui peut sembler complexe au premier abord, mais une fois que vous l’avez compris, il peut s’avérer être une solution à la fois avantageuse et sécurisée.
Sommaire
- 1 Le viager : une alternative intéressante à la vente classique
- 2 Les différentes formes de viager
- 3 Les acteurs principaux du viager
- 4 Les avantages de la vente en viager
- 5 Les précautions à prendre lors d’une vente en viager
- 6 Le risque de l’achat en viager
- 7 La fiscalité de la vente en viager
- 8 En conclusion
Le viager : une alternative intéressante à la vente classique
La vente en viager est un concept qui mérite d’être exploré. Il s’agit d’une formule qui permet à une personne, souvent âgée, de vendre sa propriété tout en continuant à l’habiter. En contrepartie, elle perçoit une rente viagère jusqu’à la fin de sa vie.
Les vendeurs en viager, aussi appelés crédirentiers, tirent de cette formule un revenu complémentaire régulier. C’est une manière à la fois de vendre sa maison et de se procurer un revenu pour la fin de vie.
Quant aux acheteurs, ils peuvent acquérir un bien immobilier à un prix parfois inférieur au marché classique. De plus, ils n’ont pas à s’occuper de la gestion locative du bien, puisque le vendeur y habite jusqu’à son décès.
Les différentes formes de viager
Il existe plusieurs formes de viager et chacune a ses propres caractéristiques. Le viager libre, par exemple, permet à l’acheteur de disposer du bien dès la signature de l’acte. En revanche, dans le viager occupé, le vendeur continue à vivre dans le bien jusqu’à son décès.
Le viager peut aussi être assorti d’un bouquet, c’est-à-dire un capital versé au moment de la transaction en plus de la rente. Cette somme peut être négociée entre les parties et permet de diminuer le montant de la rente à verser.
Enfin, la vente à terme est une forme de viager où la rente est versée pendant une période définie à l’avance, indépendamment de la durée de vie du vendeur.
Les acteurs principaux du viager
Pour réaliser une vente en viager, il faut bien sûr un vendeur et un acheteur. Mais il faut aussi un intermédiaire, comme Capifrance, qui se charge de mettre en relation les deux parties et de sécuriser la transaction.
L’acheteur, aussi appelé débirentier, doit être majeur et solvable. Il doit pouvoir assumer le paiement de la rente pendant toute la durée de vie du vendeur.
Le vendeur, lui, doit être propriétaire du bien et avoir au moins 60 ans. Il peut être une personne seule ou un couple.
Les avantages de la vente en viager
Vendre en viager présente de nombreux avantages. Tout d’abord, le vendeur peut profiter d’un complément de revenus régulier jusqu’à la fin de sa vie. C’est une sécurité financière non négligeable. De plus, il peut continuer à vivre dans sa maison.
Pour l’acheteur, le premier avantage est financier. Il peut acquérir un bien immobilier à un prix plus faible que sur le marché traditionnel. De plus, il a la certitude de devenir propriétaire du bien à terme.
Enfin, le viager permet de réaliser une transaction immobilière sans passer par un crédit immobilier, ce qui est un avantage pour les personnes qui ont des difficultés à en obtenir un.
Les précautions à prendre lors d’une vente en viager
Il est important de bien s’informer avant de se lancer dans une vente en viager. Il faut notamment être conscient que la durée de la rente est incertaine, puisqu’elle dépend de la durée de vie du vendeur.
Il est aussi essentiel de bien choisir son intermédiaire. Des plateformes comme RightViager sont spécialisées dans ce type de transaction et peuvent vous accompagner tout au long du processus.
Enfin, il est important de faire appel à un notaire pour sécuriser la transaction. Il s’assurera que toutes les conditions sont réunies pour que la vente se passe dans les meilleures conditions.
En conclusion, vendre ou acheter en viager peut être une excellente option pour votre projet immobilier. Mais comme toute transaction immobilière, elle nécessite d’être bien informé et bien accompagné.
Le risque de l’achat en viager
L’achat en viager peut sembler attrayant de prime abord, mais il convient de prendre en compte certains écueils. Tout d’abord, la principale incertitude réside dans la durée de la rente viagère. En effet, celle-ci est fonction de l’espérance de vie du crédirentier, soit le vendeur en viager. En conséquence, l’acheteur, ou débirentier, ne peut connaître avec précision le montant total de l’investissement.
De plus, la rente mensuelle doit être versée quelles que soient les circonstances. Ainsi, en cas de difficultés financières, le débirentier est tenu de s’acquitter de son obligation. Pour cette raison, un achat en viager nécessite une certaine santé financière.
Il est aussi à noter que l’acheteur n’acquiert que la nue-propriété du bien. Cela signifie qu’il ne peut pas l’occuper avant le décès du vendeur, à moins que ce dernier n’ait opté pour le viager libre. Le droit d’usage et d’habitation reste en possession du vendeur.
Enfin, en cas de décès précoce du crédirentier, la vente peut être remise en cause par les héritiers. Il est donc conseillé à l’acheteur de souscrire une assurance décès pour se prémunir de ce risque.
La fiscalité de la vente en viager
La fiscalité de la vente en viager présente certains avantages. Le montant de la rente viagère est en effet partiellement exonéré d’impôt sur le revenu. La fraction exonérée varie en fonction de l’âge du crédirentier au moment de la vente : elle est de 70% pour un vendeur de plus de 70 ans et de 60% pour un vendeur entre 60 et 70 ans.
De plus, le bouquet, c’est-à-dire la somme versée initialement par l’acheteur, n’est pas imposable. Il en est de même pour la plus-value réalisée lors de la vente.
Pour l’acheteur, les intérêts d’emprunt relatifs à l’achat du bien sont déductibles de ses revenus fonciers s’il est déjà propriétaire. De plus, s’il décide de revendre le bien après le décès du vendeur, il bénéficie d’un abattement sur la plus-value en fonction de la durée de détention du bien.
En bref, la fiscalité de la vente en viager peut être avantageuse aussi bien pour le vendeur que pour l’acheteur.
En conclusion
La vente en viager, bien que complexe, offre des avantages certaines aussi bien pour le vendeur que pour l’acheteur. Elle permet au vendeur de compléter ses revenus tout en restant dans son logement, et à l’acheteur d’acquérir un bien immobilier à un prix potentiellement inférieur à celui du marché. Cependant, cette formule implique des risques et nécessite une bonne connaissance du mécanisme du viager. Il est donc recommandé de se faire accompagner par un professionnel du secteur, comme Capifrance ou RightViager, et de consulter un notaire pour sécuriser la transaction. En somme, vendre ou acheter en viager peut être un choix judicieux, à condition de bien s’informer et de bien préparer son projet.
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