Outre l’investissement locatif, le viager est l’un des placements immobiliers plébiscités par de nombreux Français. Il s’agit d’un achat de maison ou d’appartement auprès d’une personne âgée contre le versement d’une rente viagère. Malgré ses nombreux avantages, beaucoup de personnes demeurent sceptiques quant à la rentabilité de ce type d’investissement. Découvrez dans quelle mesure le viager est rentable.
Sommaire
Une rentabilité très avantageuse
Lorsque vous concluez la vente d’un bien en viager, vous devez verser la moitié de la somme du bien qui est appelée bouquet. Le reste doit être ensuite reversé au vendeur sous forme de rente jusqu’à ce que ce dernier décède. C’est une opération qui vous avantage parce que vous n’avez pas à reverser l’entièreté de la somme en un seul payement.
En ce qui concerne la rentabilité, il faut savoir que selon les chiffres de l’Institut d’Expertise et de Formation au Viager (IEFV), ce secteur connaît une croissance de +5% chaque année. Ainsi, sur le long terme, vous pouvez facilement réaliser une rentabilité annuelle qui oscille entre 6 et 8%.
Ce sont des chiffres qui sont nettement supérieurs aux bénéfices de 2% que vous pouvez vous faire dans l’assurance ou aux 4% de l’immobilier locatif. Il faut donc dire que c’est un domaine d’investissement qui permet à l’acheteur de se constituer plus rapidement des bénéfices. Notez aussi que le viager prend plus de valeur dans le temps, ce qui peut agir sur les chiffres. Vous avez également la possibilité de revendre votre bien acquis en viager à un tiers.
L’âge du crédirentier : un facteur qui avantage ou non l’acheteur
Dans la définition du viager, l’acquéreur du bien doit verser une rente au propriétaire du bien tant que celui-ci est encore en vie. Même si l’âge du crédirentier est un facteur risque qui entre en compte dans la fixation du prix du bien, il peut avantager l’acquéreur sous certaines conditions. En effet, lorsque l’espérance de vie du crédirentier est assez courte, l’acheteur ne verse que très peu de rentes avant d’entrer en possession de son bien.
Pour faire votre achat, il faut donc bien choisir votre vendeur, car avec les nouvelles technologies, les durées de vie peuvent être prolongées. Vous pourriez donc être amené à verser une rente indéfiniment. L’IEFV affirme aussi que lorsque le crédirentier a 74 ans, vous ne serez propriétaire du bien qu’à la mort de celui-ci. Le viager est donc une transaction dans laquelle, il faut miser sur le temps de vie du vendeur.
Le viager libre : une solution responsable pour le débirentier
En choisissant d’opter pour le viager libre, le bien est immédiatement à vous après la conclusion de vente. En effet, dans cette option, le propriétaire n’occupe pas les lieux. Vous pouvez donc procéder à un réaménagement pour en faire une résidence principale ou secondaire. Vous pouvez aussi envisager une mise en location.
Le viager libre est considéré comme une solution responsable parce qu’il permet à la personne âgée de jouir d’une entrée d’argent en plus de sa caution de retraite. En effet, les rentes que vous lui reversez lui permettent de subvenir à ses besoins quotidiens comme les frais de santé et bien d’autres. Le bouquet perçu lors de la conclusion du contrat de vente peut lui servir aussi à faire des travaux dans sa résidence principale.
Que retenir ?
Pour investir dans ce domaine, vous avez le choix entre le viager occupé et le viager libre. Le premier cas est avantageux pour le propriétaire du bien. En effet, celui-ci continue à profiter de sa maison tout en jouissant du bouquet et des rentes versés par l’acheteur. En contrepartie, ce dernier doit attendre le décès du crédirentier pour profiter de son achat. Vous pouvez donc investir si et seulement si vous choisissez le viager libre. C’est l’alternative la plus rentable pour les deux parties.
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